Pourquoi intégrer des cryptomonnaies dans son portefeuille d’investissements ?

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Louis Alexandre de Froissard, expert en gestion de patrimoine nous aide à décrypter l’univers des cryptomonnaies à travers son regard d’expert en gestion du patrimoine. Son expérience et son désir de sortir du modèle de vendeur d’assurance vie, payé à la commission, l’a progressivement emmener à intégrer les cryptos et le Bitcoin dans son portefeuille d’investissement. De son désintérêt des produits de défiscalisation à l’intérêt de disposer dans son portefeuille de valeurs refuge à 5% tel que l’or, il nous explique ses logiques de fonctionnement pour les particuliers mais aussi les entreprises. Son accompagnement dans le process d’intégration de cryptomonnaies est très aboutis et sécurisé en tout point. Des process et des outils tels que clés de cryptage Ledger en font parti.

 

https://youtu.be/ecFPZN-S7ok

 C’est quoi le métier d’un cif ? c’est quoi un CIF ?

Alors souvent on a commencé comme Cgp avant d’être Cif, alors un cif c’est l’un des 7 statuts que peut avoir un conseil en gestion de patrimoine, donc cif c’est issu de mifid puis mifid 2. Ce sont des règles qui sont arrivés après le métier de cgp, donc le conseiller en gestion de patrimoine normalement c’est quelqu’un qui à la base est un courtier d’assurances. C’est à dire souvent il a recommandé des contrats d’assurance vie puis d’autres produits pour une clientèle qui vient le voir pour une stratégie soit particulière ; à savoir j’ai trois cent mille euros à placer ce qu’on va me trouver des placements ou une stratégie plus globale. Et à ce moment-là c’est de l’accompagnement global sur le patrimoine donc il y a un peu tout ça dans le métier. Et globalement c’est un métier qui a tenu à fonctionner avec un modèle économique basé sur les rétrocessions de commissions, et qui est très attaché à ce mode. Alors que nous ne sommes pas forcément attachés à ce mode là.

Dès le départ, dès la création en 2003, j’ai créé deux structures Montaigne Patrimoine et Montaigne Conseil. Donc on fait depuis très longtemps des audits et du conseil, et depuis 2014 on a franchi une nouvelle étape en disant, notre but c’est que les commissions deviennent minoritaires ? et qu’on essaie d’aller sur des dossiers où sont les clients qui nous rémunère pour que nous intérêts soient alignés. Et depuis 2014, la plus grosse croissance dans les deux sociétés c’est Montaigne Conseil avec cet alignement d’intérêt avec nos clients.

Le business model du CIF

Parce qu’en fait ce qu’on reproche principalement aux cif, c’est d’être un peu les lessiviers d’assurance vie. C’est-à-dire un assureur qui propose un produit structuré, il met ce qu’il veut dans un truc qui fait 3 à 4, 5, 6 % par an ; et ensuite il va avoir les CIF et leur dis, écoute va voir tes clients et à chaque fois que t’en vends pour cent et que moi je prends 10 de gestion par exemple, eh ben je t’en rends 2 et c’est de la rétrocommission. Du coup le cif arrive chez vous et vous dire, moi mon conseil est gratuit et il ne vend que des choses qui lui rapporte de l’argent. Là on est quand même sur un exercice d’équilibrisme éthique qui est quand même délicat.

Oui c’est délicat et d’ailleurs, je ne suis pas un saint moi, aujourd’hui j’ai quand même développé mon cabinet sur des rétrocessions. Donc je vais pas forcément dire que les commissions c’est mal puisque on l’a fait mais on a toujours cette problématique moi je travaille beaucoup de ma conscience et donc c’est quand je choisis une solution financière est ce que véritablement c’est l’intérêt de mon client avant le mien et c’est depuis 2003 c’est un combat permanent ou moins quand on est dans une relation où il n’y a pas de commission on se pose plus ce genre de questions et on n’est centré vraiment sur le débat qui est le suivant c’est qu’est ce qui le meilleur pour mon client ?

De toute façon je serai rémunéré sur une base fixe et surtout sur une base variable c’est-à-dire que plus le guettent le client gagnera de l’argent plus on gagnerait donc nous c’est ce qu’on a essayé de mettre en œuvre alors c’est facile sur des gros patrimoines quelqu’un qui avec 2 ou 3 millions c’est très facile de faire ça. Pour quelqu’un qui va arriver avec 200 ou 300 milles euros ce n’est pas possible. Aujourd’hui le modèle n’est pas fait pour ça et surtout les Français ne sont pas prêts à payer les honoraires. Il ne faut pas non plus toujours jeter le bébé avec l’eau du bain. Pourquoi beaucoup de confrères ne veulent pas y aller ?! C’est parce ce qu’il y a une grosse résistance.

On n’est pas très raisonnable non plus, quand un Cif nous dire, monsieur c’est 100€/h. On lui dit quand même une heure, vous pouvez me la donner ; alors que c’est quand du travail. Et c’est là autour de ces métiers de l’argent qui a des vraies incompréhensions puisqu’on veut bien payer le garagiste ne veut pas payer « Louis » du coup louis se fait payer par l’assureur.

C’est pour ça que ces systèmes de rétrocommissions aussi sont là parce que au final c’était un moyen intelligent de dire qu’on n’embête pas les gens avec la facture et puis moi on s’arrange derrière ? Alors ce n’est pas tout à fait né comme ça, en fait, c’était parce que les produits existaient et qui avaient des réseaux salariés, les assureurs avaient des réseaux salariés, les banques qui avaient des réseaux salariés et dont il y avait des frais et pour attirer les indépendants qu’est-ce qu’on a fait ? on a dit côté une partie de ces frais qu’on récupère on va vous les rétrocéder.

Alors quand c’était des fonds euros on n’avait pas grande chose a rétrocédé c’était 0,10 et 0,20€ mais après quand on a pu mettre dans des contrats tout un tas de choses tout un tas de support et bien les rétrocessions augmentées.        Nous on essaie quand même d’aller faire notre croissance vers les honoraires de conseils ça c’est important et il y a un sujet qui pourrait aider c’est un sujet gouvernementale c’est que si les honoraires de conseillers en gestion de patrimoine étaient déductibles des impôts, je pense qu’ils auraient beaucoup plus de français qui y souscriraient et ça serait mieux pour tout le monde indépendance du conseil pas de frottement fiscal alors qu’aujourd’hui quand l’assureur prélève les frais il n’y a pas de frottement fiscale donc là il y a des choses qui dépendent des conseillers et si la loi disait maintenant on va limiter ou interdire les commissions et bien il faudrait absolument qu’en contrepartie on est la déductibilité des honoraires de conseil et à ce moment là si on vous est comme ça ce serait tout à fait envisageable en forme et j’y serai pas opposé.

Donc aujourd’hui et on va en arriver à la crypto, parce qu’on n’est pas là que pour parler de finances que traditionnel mais aujourd’hui on a quand même un souci sur la gestion de l’épargne des gens. Et moi j’ai dit pis que pendre sur les assurances-vie, parce que le problème en fait c’est le contexte réglementaire qui force les assureurs à faire ce dont ils n’ont pas envie de faire. Quand on force un assureur avec des lois à se gaver d’obligations françaises, ou obligations à taux d’intérêt négatifs ; on se dit que l’intérêt de l’épargnant ce n’est pas forcément le premier critère. Mais je n’ai jamais vu un gars qui me dit tu as -1%, vas-y donne-moi tout ce que tu as. Et c’est là où la crypto va rentrer en jeu, on a un contexte historique lourd et grand parce que toute la fiscalité, tout est construit sur le système de l’assurance et de la banque et puis on est sur une phase de déclin obligataire en termes de rendement.

La découverte de bitcoin et des crypto

Et aujourd’hui on étale le patrimoine petit à petit avec des rendements négatifs et on a la crypto qui arrive. Et la crypto est complètement hors champ, c’est à dire qu’il n’y a pas un cadre dans le monde de la gestion de patrimoine qui correspond à la crypto, voilà c’est nouveau ça ça va me sortir. Et là, la plupart des gens disent, bon on regarde pas, on passe notre chemin et puis d’autres comme toi, se disent bah quand même ! Quand est-ce que tu as vu la lumière ?

Alors d’abord il y a une décision d’equipe, quand on a repris le capital avec mes salariés associés en 2014, on a fait une vraie de réflexion, dont l’un des éléments de réflexion c’était, si demain les GAFAN font un produit financier quel est notre rôle ? on a passé une journée à réfléchir autour de ça. Et la réponse a été de dire qu’on a d’autant plus de crédibilité et d’intérêt c’est à dire que on pense inévitablement si par exemple amazon qui fait du learning, un fonds de learning, propose ce placement à ses clients. On est légitime pour dire à la personne oui vous pouvez y aller ça correspond à votre profil de risque. Oui on a regardé comment c’est fait, on a regardé toutes les informations nécessaires et vous pouvez y aller. Donc on s’est dit nous, conseil, on a une légitimité a conseiller sur un produit financier qui seraient apportées par un GAFAN, par contre il faut qu’on soit en capacité de le facturer, ce conseil. Donc c’est né en 2014, ce qui fait que ça nous a ouvert des horizons incroyables, c’est à dire que tout ce qu’ils n’avaient pas de commission, on pouvait le proposer aux clients et c’est comme ça que notre métier a complètement changé.

Et c’est comme ça que les gens s’imaginent un conseiller financer, il va me trouver des trucs, genre acheter des vaches dans le cantal parce qu’il y’a un rendement. Trouver des choses qui sortent de des produits bancaires que le banquier a déjà dans son catalogue quand on va le voir.

Oui donc on a ouvert totalement ses possibilités là et ce qui correspond bien à l’attente d’un certain nombre de clients et il y’a des clients qui sont en recherche intrinsèque d’innovation, ils ne veulent pas faire les choses comme tout le monde, soit par principe, soit parce qu’ils sont ouverts d’esprit et quand je le cite toujours, parce que c’est grâce à Gonzague Grandval que j’ai connu la crypto. Qui est Gonzague Grandval ?

Gonzague Grandval c’est le co-fondateur de Paymium, et ensuite il a eu d’autres aventures, on a eu faire un webinaire avec lui, il n’y a pas si longtemps que ça, où il parle de 10 ans dans les blockchain, c’est passionnant, donc il a différentes aventures qui ont été en France, en suisse et aujourd’hui, il est patron de la société SCEME, c’est lui qui a opéré techniquement le lugh, l’un des stablecoin en euro et puis aussi il a d’autres, il travaille aussi sur des NFT, ainsi de suite, quelqu’un et en 2015 il vient à bordeaux fintech, alors encore on s’intéressait au FinTech parce qu’on n’avait pas cette barrière de la commission, et il attire notre attention sur le bitcoin. Ensuite il est revenu en 2016, puis après on a eu plein de gens qui sont passés en 2017, 2018, 2019 à nos manifestations.

Ceci étant, je m’y intéresser beaucoup mais j’avais un problème, un barrage c’était que je n’avais pas investi, je trouvais que c’était compliqué d’investir et en fait tant que je n’ai pas investi mes premiers euros dans du bitcoin. Je n’ai jamais vraiment su, ce que c’était que bitcoin et les crypto j’en avais bien une idée, je voyais bien l’intérêt des 21 millions je voyais bien le produit anti inflation, j’ai bien la réserve de valeur j’avais la conviction que c’était intéressant, mais j’étais pas aller au fond des choses donc je n’ai pas investi c’est ce que je dis toujours à mes clients qui hésitent à prendre un contrat de conseil chez nous, ne commencez pas à essayer de voir pour investir, commencez plutôt par investir pour voir. Mettez que 50 euros ce n’est pas très grave ou 100 euros ou 10 euros par jour mais c’est que parce que vous aurez investi vous allez voir et non pas parce que vous allez voir que vous avez investir.

Mais oui et d’ailleurs ça c’est intéressant. Et donc le bitcoin tu l’a découvert quand ? J’ai lu des trucs j’ai lu la littérature entre 2013/2014 et puis en 2015 Gonzague c’est le premier qui me dit, louis ce n’est pas un truc de bandit il y a quelque chose derrière qui est extraordinaire. Et ça, aujourd’hui maintenant, il y’a toute la crypto qui va avec, pourtant en 2014 il y’avait que le bitcoin.

Bitcoin et les crypto dans un portefeuille

Et quel est d’un point de vue parce qu’ici on a souvent des gens qui nous parlent des crypto d’un point de vue technique ou idéologique, au sens littéral du terme ou voilà inside, mais d’un point de vue gestion de patrimoine quelle est la différence entre bitcoin est la crypto ? Comment tu structure ça en fait dans ta tête de gestionnaire de patrimoine sur les caractéristiques financières de la chose ?

Alors déjà la logique veut que bitcoins c’est à peu près 40% d’univers de la capitalisation crypto. La capitalisation c’est 40 à 41, 42% Bitcoin. Dans les conseils qu’on donne aux clients déjà c’est de respecter au moins cela, c’est d’avoir au moins 40% de bitcoin dans les allocations, mais on va aller plus loin parce que bitcoin ce n’est pas qu’une allocation. Le bitcoin c’est la mère de toutes les crypto monnaie, le bitcoin c’est un réseau acéphale, Adli nous en parle en 2017 c’est un réseau acéphale qui a ce côté unique, c’est un actif unique. Unique parce qu’il est plutôt décorrélée, même si un peu des ressemblances avec les marchés américains il est plutôt décorrélée sur longue période et il a des caractéristiques uniques en tant qu’actif financier et c’est pour ça qu’ils s’intègrent très bien un patrimoine dans les 5 % que l’on mettait habituellement en or. C’est-à-dire que dès 2016 je dis à mes clients vous qui avez 5 % d’or de manière habituelle, vous pouvez mettre 1 à 2% dans votre patrimoine parce qu’il ne va pas réagir et apporter les mêmes services et pour moyen potentiel d’appréciation qui est infini alors que sur l’or on ne pourra pas avoir ce potentiel d’appréciation infini.

Alors explique ce lien entre l’or et le bitcoin d’un point de vue gestion de patrimoine à 10 ans ou à 20 ans. Et ben c’est une réserve de valeur en fait c’était une raison alors je te rassure en 2015-2016, aucun de mes clients m’a écouté. Comme quoi nul n’est prophète en son pays, et mais aucun de ses clients m’a écouté parce que je n’avais pas investi moi-même ; je pense que la clé, elle était là donc le l’or a toujours été une réserve de valeur qui est, comme elle n’a pas de rendement intrinsèque et l’or n’a pas de rendement intrinsèque. L’or est souvent à un actif qui est stable et puis pendant des périodes de crise quelle que soit les types de crises monétaire, guerre ou autres et bien à ce moment-là, il va corriger plutôt dans des périodes non prévues, des occurrences non prévues.

Du coup sur le long terme l’or ce n’est pas fait pour l’avoir pour spéculer, enfin bien-sûr, on peut spéculer dessus mais nous dans nos patrimoines ont dit, ayez 5% d’or parce que ça va amener une régularité sur le long terme et voilà. Et tous ceux qui ont vécu là l’extraordinaire période de 80 à 90 ont vu les performances assez extraordinaires sur l’or, qu’on a eu de nouveaux sur la période 2007, 2009 on a aussi de très belles performances sur l’or. C’est un actif de long terme que l’on met en portefeuille pour apporter un complément de performance dans les périodes complexe, perturbé inattendue. Et dans bitcoin quand, on en parle en 2015 c’est un type un petit peu différent c’est que moi j’ai tout de suite été touché par 21 millions. Moi, 21 millions ça a fait tic dans ma tête, plutôt que je mets un rapport, tout l’or du monde c’est un cube de 20,5 mètres d’arête et donc globalement 21 millions aussi donc j’ai trouvé parallèle intéressant j’en parle à jacques Favier l’autre jour. Et bitcoin en 2015 je vois un potentiel énorme, je sens arriver quand Gonzague m’en parle qui a un potentiel de valorisation énorme. C’est quoi ce potentiel et pourquoi ça aurait de la valeur un bitcoin ?

Pourquoi le Bitcoin a de la valeur ?

Moi ce que je dirais c’est que mathématiquement retard au niveau sécurité au niveau face à une monnaie commune qui a une sécurité inouïe et qui a une promesse assez intéressante de transporter la valeur dans le temps. Aussi, plus je vais avoir une adoption forte sur cet actif, plus je vais avoir besoin, l’essence du réseau c’est le bitcoin, c’est-à-dire que si je n’ai pas le jeton je peux pas me servir du réseau puisqu’il faut, je peux faire une transaction bitcoin limite gratuitement, je peux demander qu’on inscrive dans la blockchain gratuitement, mais si tous les gars devant moi, ont mis un pourboire pour le mineur. Le mineur ne prendra jamais la transaction, donc il faut que le mineur je le paye en bitcoin et donc il me faut l’essence du réseau, le gaz du réseau. Il me faut cette essence qui est le bitcoin pour que la transaction soit enregistrée dans le marbre de la blockchain pour l’éternité. et ça veut dire que c’est l’essence même du fonctionnement, c’est l’huile des rouages et les rouages ne peuvent pas tourner sans huile. Et bien le bitcoin c’est l’huile du rouage de la blockchain qui est une blockchain commune qui est une œuvre commune, c’est ça qui est intéressant c’est un patrimoine commun si on pourrait parler de commonwealth aujourd’hui bitcoin est un commonwealth. Et alors pourquoi il faut en avoir ? Parce que si on dit que le bitcoin et l’or au final ce sont des réserves de valeur ultime dans les deux cas et que l’or c’est un peu par défaut on l’a pris

parce qu’on a trouvé par terre et que ça faisait le taf alors que bitcoin on l’a réfléchi et il a été programmée il a été conçu pour, et donc on peut se dire que bon ça résoudre trois problèmes par rapport à l’or. Pourquoi est-ce que le bitcoin prend de la valeur et pourquoi est-ce qu’on peut gagner de l’argent avec bitcoin alors que l’or non ? Parce que l’or ça conserve aujourd’hui c’est stable. Mais le bitcoin par contre les gens qui ont acheté en 2014, on vraiment gagner de l’argent. Là, il y a un risque, c’est la pragmatique du risque. C’est comme le platine, au début pour ne pas créer de concurrence, on jetait le platine par-dessus le bord quand on l’avait trouvé. Ce n’est pas moi qui le dis c’est jacques Favier ; aujourd’hui le platine à un coût qui est très soutenu par rapport à ce que ça pu être, donc les gens qui ont su investir sur le platine très tôt. À l’époque l’or valait cher et le platine ne valait rien. Ceux qui ont investi sur le platine assez tôt ont eu des performances extraordinaires. Donc ce qui veut dire que, quand on est en avance de phase sur un actif et on peut encore l’être sur bitcoin en tout cas c’est ma conviction. Et bien il y a effectivement une augmentation de valeur, c’est prévoir c’est spéculer, c’est anticiper tout simplement. C’est une conviction mais c’est une conviction basée sur des faits et non pas des convictions basé sur une imagination comme sa sortie de nulle part. Et ça tu vois dans tes clients traditionnels, historiques, ça a de l’écho ce discours ? En disant moi je suis conseiller patrimoine, c’est un peu mon job de regarder, d’analyser et franchement 1 ou 2% vous ne serait pas forcément déçu et vous ne prenez pas beaucoup de risques c’est un discours qui perce ou alors les gens disent non les bitcoins ça va mais on va rester sur du sérieux.

Les réactions des novices

Nous on a tous, on a toutes les réactions possibles ! est ce que tu vois un changement surtout dans les réactions avec le temps ? alors d’abord nos premiers clients qui sont allées, sont allés sur la hausse de 2017, où je leur avais dit en septembre sortez ! parce que ça pue et on sait très bien que les dérivés vont arriver à partir de janvier et qu’on va pouvoir faire des ventes à découvert donc on savait très bien que ça allait mal se passer. Enfin on ne savait pas, mais on imaginait que ça pourrait se retourner donc voilà. Mais ensuite, les réactions qu’on a eu, ce sont des réactions qui sont souvent négative au départ. En on a eu que quelques clients qui disent oui pourquoi pas et surtout quand on a structuré l’offre en 2021 véritablement. On a écrit aux clients qu’on savait faire. On a pris le pari de ne pas aller les convaincre, on a dit voilà on sait faire, sachez qu’on fait on sait faire, si notre service vous intéresse, vous nous contacter quand vous voulez.

Et si vous le voulez, vous aller d’autant plus le faire par un acte volontaire, parce que vous allez devoir aller sur notre site internet et devoir souscrire un abonnement, mettre votre carte bleue et cela ne peut pas rentrer dans un forfait habituel. Ce sera un forfait spécifique que vous paierez spécifiquement donc il faut qu’il y ait une volonté du client de faire cette opération nous on ne promeut pas, ne pousse pas, on ne force pas, on n’inclut pas une offre existante. On leur dit voilà on sait le faire, il faut que ce soit une première intention de votre part et bien force est de constater que ça fonctionne de plus en plus.

Et il y’a quelque chose de très intéressant, c’est que, moi je dis souvent que bitcoins ce n’est pas forcément compliqué mais c’est loin. C’est à dire que quand on explique à un gamin de 15 ans, deux semaines plus tard il a compris. Parce que pour lui une clé d’accord il voit ce que c’est mais il n’a pas autant de préjugés sur ce que c’est qu’une clé que quand on en a 50 ans. Et quand on a 50 ans on a des schémas tellement structurés sur la vie, les valeurs, le bien, le mal, que bitcoin c’est une claque ce qu’on dit mais ça ne ressemble à rien. ça rende pas dans mes schémas donc c’est pas compliqué mais c’est loin est ce que le fait d’avoir l’image institutionnelle d’un beau cabinet de gestion de patrimoine en disant aux gens écouter les clés les machins si c’est ça qui vous arrête, ne vous arrêtez pas à ça, nous on va vous accompagner là-dessus ; est-ce que ça c’est pas une grosse barrière quelque part qui est levée pour que tout le monde puisse y mettre ?

alors en fait on a décidé dès le départ de former et d’informer dire que plutôt que d’aller commencer par des offres on a commencé par de la formation et de l’information et c’est pour nous, la clé elle est là. C’est à dire que, oui bien sûr on va aider les personnes à faire leurs transactions puisque nous on ne voit pas de produire du conseil donc c’est la personne qui fait cette transaction mais on va l’informer et la former. Donc dès 2020, on a fait nos premiers webinaires dédiés aux bitcoins, je vois tout ce que tu as reçu en 2021 voire 2022 ont ils avaient été pour beaucoup un webinaire chez moi en 2020 pour nos clients et on avait des chiffres qui étaient quelque fois minable en termes d’assistance. En webinaire tu as eu youri, tu as wax et finalement c’était cette année on a fait un webinaire privé pour les clients mais on a eu jacques, a eu tobam, on avait eu ledger enfin on avait tous ces gens-là. Si tu veux en 2020 on les avait eu pour montrer aux clients les acclimater a en quelque sorte et cette partie formation et information pour nous c’est la clé c’est à dire que quelqu’un qui va acheter ses premiers bitcoin mais un achat en place et puis dit bon on va laisser tourner je m’intéresse pas je pense qu’il fait une erreur parce que il y a un nouveau continent à découvrir et on est là pour l’aider à découvrir ce nouveau continent et on trouve dommage qu’ils passent à côté de cette découverte d’un nouveau monde.

L’accompagnement technique

Alors tu vois, on a on a fait une newsletter sur LinkedIn et qui s’appelle finance 3.0, on est au troisième épisode et l’alternant avec qui j’ai écrit ça, eh bien on a mis comme visuel toute la découverte du nouveau monde des hors débat. La première c’est qu’on va on va appareiller le vaisseau c’est un vaisseau du 17ème on va appareiller le vaisseau parce qu’on va à la découverte d’un nouveau monde. Et là on a repris tout un tas d’éléments de la découverte d’un nouveau monde et essayer notamment avec la source tu vois les gars de l’équipage se précipitent sur la source d’eaux. Et là le capitaine : vous n’avez pas fait attention à ce que vous faites ; et c’est la poule de liquidités c’est la source d’eaux en question.et ça globalement ce côté information, dans la crypto on a quand même la chance d’avoir avec au système joyeux, même dans un occident et une Europe globalement déclin ; la crypto est sur la montante et globalement c’est une grosse différence avec les gens sont heureux, on le voit dans les conférences on ne voit de ça rigole sauf quand on parle de réglementation. Et ça je comprends bien que ça peut toucher les gens, après comment ça se passe pour accompagner les gens dans le passage à l’acte ? Parce que moi quand je parle aux gens 24 mots clés à sécuriser, télécharger un wallet et là on les perd les quinquas et les quadras.

En fait nous le test ultime c’est le premier c’est l’acide donc les 24 mots pour la ledger, voilà donc on aide à distance ou en présentiel la personne à faire et on ne voit jamais, on lui donne tous les bons conseils et la personne initialise sa ledger, télécharge ledger live et on l’aide à créer ces adresses. Parce que s’ils achètent ou si transfert, il faudra qu’il ait déjà créé ces adresses et par exemple vont travailler qu’un broker et que lui le client dit aux brokers je voudrais telle chose et bien directement le broker les envoie sur quelque part pour lui sur son ledger puisque en fait on donne l’adresse et il n’y a pas de de d’erreur possible là-dessus donc on a nous comme mission de rendre les choses simples ce qui veut dire bien sûr que ça nous interdit certaines stratégies complexes mais nous on doit en des choses simples et tout notre travail c’est d’un monde ultra complexes faire des opérations simples. Donc est ce que le fait de remettre de l’accompagnement avec de l’humain avec c’est-à-dire quelqu’un au téléphone ou en Visio et ça ne fluidifie pas le truc aussi ? ça n’en dramatise pas ?

Non et surtout de voir que ce n’est pas un geek de l’équipe qui s’occupe de ça, c’est que le patron, il a fait les formations nécessaires, il s’est tapé les plus de 200 heures avec l’examen à la fin pour pouvoir comprendre ce qu’il faisait, donc moi aujourd’hui je sais aider quelqu’un à initier les Ledger, lui expliquer tous ce que l’on fait au niveau technique, je sais en expliquer la majeure partie mais après on me demande d’auditer smart contract c’est évident que je ne sais pas le faire. Par contre je sais où est ce qu’il faut aller pour le faire auditer, trouver des informations qui m’intéresse mais techniquement j’ai un bagage que j’estime minimum, qui me permet de faire tout ce que l’équipe fait. Il n’y a pas une chose que ferait l’équipe aujourd’hui que je ne puisse pas faire. Mais aujourd’hui par exemple techniquement est évident que la multi sigle c’est vraiment une étape pour nous, parce que quand des entreprises qui nous demandent de constituer la trésorerie on a vraiment la problématique du multi sigle, pour nous c’était l’étape technique après c’est ce que je peux reprendre alternant informaticien pour être capable de dire à la personne, s’il ne sait pas faire qu’on aurait quelqu’un de confiance qui saurait l’aider ou l’auditer ou guider son équipe informatique pour le faire parce que, voilà on arrive sur des problématiques de sécurité. Quel est le principe de multi sigle. En fait c’est quelque chose de très simple, on a une entreprise qui a de la trésorerie. Imaginons une entreprise qui a 10-15 millions de trésorerie et qui décide de dire je décide avec cette trésorerie de mettre 2% en bitcoin ou en autre crypto-monnaie donc c’est à dire qu’on est sur une enveloppe de 300 mille euros. Est ce qu’on met ses trois cent mille euros entre les mains du daf et uniquement du daf ? alors y’a pas de raison puisqu’il a souvent la signature il n’y a pas de raison ou bien on peut par exemple mettre en place un système où on met en place des règles.

Les crypto pour les entreprises

Ce qui fait que pour faire des retraits, on sera obligé d’avoir deux signatures sur trois pour pouvoir faire un retrait ou trois signatures sur 4. Donc on met en place, on mutualise quatre clés et qui seront donc de la multi signature et il faudra qu’il y ait au moins deux personnes sur 3 ou 3 personnes sur 4 avec notamment telle personne qui soit capable de faire cette opération si c’était le montant et puis voilà, donc mettre en place des règles de gouvernance avec des périodes de locked en fonction des montants. Voilà c’est tout et c’est de la sécurité et il est évident que quelqu’un qui a la signature sur plusieurs millions, commencez à ne pas lui faire confiance aux 300 milles, c’est vrai que ça peut être un peu vexant, mais c’est aussi une question de protection vis-à-vis d’actes malveillants. Aujourd’hui on n’a pas de problème si on a une gestion de trésorerie, ça représente 2 % du patrimoine ou même 5 % du patrimoine ou 5 % de la trésorerie de l’entreprise ce n’est pas parce qu’on doit attendre sept jours, un million que ça pose un problème particulier. Parce que ça veut dire qu’on à 30 millions ailleurs et qu’on est capable de générer ce qu’il faut. Par contre si ça représentait 50 % parce que je m’appelle multi stratégies c’est peut-être un petit peu différent.

Donc ça tu fais aussi les entreprises et pas que pour les particuliers ? donc aujourd’hui, d’abord pourquoi on était obligé de faire les entreprises parce que de plus en plus la structuration des patrimoines des particuliers c’est une structuration qui s’est faite par des sociétés IS, soit parce qu’on a des chefs d’entreprises qui ont vendu leur société et qui ont gardaient la holding où on a des sociétés civiles de portefeuille, donc on a fait rentrer l’impôt société dans le patrimoine des gens et donc ce qu’on sait faire pour une structure patrimonial à l’impôt sur les sociétés mais on sait le faire sur une entreprise qui est aussi à l’impôt sur les sociétés donc une entreprise qui a une grosse trésorerie aurait intérêt à acquérir des cryptos. D’ailleurs on lui dit vous n’êtes pas obligé d’acheter fait simplement un truc tout bête, c’est-à-dire fait vous payer en crypto parce qu’en terme d’image vis-à-vis d’une certaine communauté ça peut être très intéressant et puis c’est une manière d’acquérir des cryptos pour pas cher. Donc on est amené à faire ça, il faut vérifier si les statuts de la société sont compatibles avec la détention d’un patrimoine cryptographiques. Et il y’a quelque chose moi j’en profite pour raconter un peu, pour faire un peu de stratégie financière d’autant sur une chaîne crypto en général les gens ils ont un apport à la liberté plus élevé que la moyenne et ce qui est génial en fait ces deux voir ces entreprises comme des entités qu’on peut faire travailler pour nous en termes patrimonial à titre personnel on est en train de doubler toutes les entreprises avec les wallet pour faire circuler l’argent de grand angle crypto à grand angle finances à moi-même.

Hors système bancaire et hors system assurances. Il y a plein de stratégie super rigolote à mettre en œuvre en termes de gestion de patrimoine on en parlait parce que voilà et ça c’est au cœur aussi de la préoccupation d’un gars qui a une menuiserie, une boulangerie et puis il a de trois sociétés parce qu’il est associé avec son voisin qui fait dans le papier et là on est au cœur de la gestion de patrimoine enfin on s’amuse et on fait vraiment des choses intelligentes. Oui et puis un truc tout bête, là en début de semaine avec un gars qui paysagiste et il me disait j’aimerais faire un peu de crypto, je ne savais pas qu’on pouvait faire en entreprise. eh bien j’ai dis ce n’est pas très compliqué mais qu’est-ce que tu veux ? est-ce que tu veux faire de la crypto après avoir payé 50 % de charge et de charges fiscales et sociales ou est-ce que tu veux faire de la crypto avant avoir payé ça ? il me dit :  avant c’est mieux ! je dis oui parce que au lieu de placer 5 tu placeras 10 voilà donc oui il fait des cryptos à titre personnel, il n’a pas de stratégie. En fait très souvent on a des gens qui ont goûté à la crypto et ça dans les prospects qui arrivent, parce qu’il y’a aussi des prospects qui voit qu’on fait ça les prospects sont souvent des gens qui ont fait des crypto mais qui n’ont pas eu de stratégie. Et donc on a aujourd’hui de trois prospects par semaines qui viennent et qui parce que souvent ils ont eu de stratégie donc nous on est on a une offre, on n’en déroge pas, parce que c’est une question de cohérence dans ce qu’on fait, on fait quelque chose, on le fait bien donc on sait pas quand on s’écarte pas de ce qu’on fait. Et la première des choses souvent qui leur donne confiance est qu’on a une stratégie voilà ce n’est pas qu’une stratégie pour tout le monde on a une stratégie par personne mais c’est une stratégie qui correspond des règles communes.

Une question qu’on a un peu qu’on n’a pas traité encore et qui est importante c’est que je vois beaucoup d’offres sur internet ils disent conseiller en gestion patrimoniale à partir de 100€ et ça confine un peu au ridicule quelque part parce que à un moment il faut se poser la question de quel outil on a besoin et de quel accompagnement on a besoin et pourquoi sait fait, donc les CGP aujourd’hui c’est quelqu’un qui vend des heures et qui est rémunéré au pourcentage à partir de combien est-ce que ça vaut le coup de l’appeler, pour qu’il soit rentable. Alors je vais répondre indirectement mais tu vas voir je vais répondre, en fait c’est comme bitcoin il y a un potentiel je m’explique. J’ai fait pas mal d’accompagnement entrepreneurs et imaginons que quelqu’un qui vient créer sa boîte depuis un ou deux ans et qui ne perd pas d’argent qui ont gagné un petit peu pourquoi il peut avoir besoin de faire déjà appel à un conseiller en gestion de patrimoine parce que on va avoir une vision globale de son patrimoine professionnel même si il tout-petit son patrimoine professionnel, par exemple elle vaut déjà cinquante ou cent mille euros son entreprise même s’il n’a pas forcément conscience ou quelqu’un qui vient de voir avec dix vingt mille euros c’est compliqué. A un moment donné nous on a une expertise cette expertise elle vaut de l’argent et cette expertise sur dix mille euros c’est compliqué de la délivrer, par contre quelqu’un qui vient avec cent mille euros c’est sûr que c’est déjà plus facile de mettre en œuvre cette expertise pour cela. Mais je reviens sur le créateur d’entreprise qui est depuis deux trois ans, il a des problématiques tout bête sur lesquels souvent il a zappé sa prévoyance, sa santé, sa retraite et parfois même son mode de rémunération et le reste. Donc comme nous on est des experts du patrimoine personnel et professionnel, eh bien on sait lui dire déjà de bien s’assurer si jamais il lui arrivait quelque chose on fait un métier d’assureur ça veut dire si vous arrive quelque chose il faut que votre entreprise vous et payez de quoi vous assurer un revenu votre vie durant et votre retraite durant. Donc c’est quelques fois des choses toutes bêtes mais c’est de faire en sorte que en cas de décès ou en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité et bien il ait un minimum de couverture jusqu’à son jusqu’à sa mort. Donc ça c’est un minimum mais très vite après on se rend compte qu’il va avoir d’autres questions sur : j’ai un peu de trésorerie, qu’est-ce que je fais ? est-ce que la manière de me rémunérer est la bonne ? Est-ce qu’il faut que je continue à être locataire ou est-ce que je peux pas m’acheter mes locaux professionnels ? Donc on a très vite des questions patrimoniales donc parfois ça n’attend pas d’avoir un patrimoine conséquent pour venir nous voir et avec des vraies raisons. Et là on intervient uniquement sur honoraires dans la mission.

En gros en dessous de 50 milles ce n’est pas la peine ? eh bien il est rare que notre compétence soit utile sur des sommes comme celle-là. Pour bien illustrer les choses parce que moi mes parents, mon père était ouvrier et ma mère était institutrice et du coup 50 000 euros je sais que c’est beaucoup pour beaucoup de gens et voilà donc il faut bien caler les choses pour qu’on comprenne bien l’enjeu en fait si vous avez 50 mille euros si vous avez un profil un peu standard, vous ne prenez pas trop de risque tout ça va être entre 5 et 10% par an le rendement, on va faire simple à 10 % ça vous fait entre 2500 et 5000 euros par an de revenus sur notre patrimoine. Si vous avez un cif sur 3000€ qui vous en prend 2000, c’est pour ça que ça ne sert à rien dans ce cas-là quoi, parce qu’en réalité il y a un seuil à franchir qui est proportionnel non pas au patrimoine, mais aux gains du patrimoine. Et dans la crypto c’est un peu plus bas parce que les gains sont plus élevés.

Les produits de Defisc

Après on a des gens qui viennent nous dire je voudrais faire de l’investissement immobilier sans me poser de soucis donc là on peut trouver des solutions sans faire de défiscalisions, je précise trouver des solutions qui sont très simples à mettre en œuvre avec des CPI mais à ce moment-là, on sera rémunéré par des commissions et on ne sera pas rémunéré par des honoraires.

Alors vite fait la defisc c’est super intéressant parce que moi j’adore ce sujet, mais c’est quoi la blague avec la défisc ? c’est très rémunérateur pour la personne qui le vend et qui le promeut, donc la personne qui construit un produit desfisc qui est la personne qui le vend sont souvent assez bien rémunérés. Je vais pas me faire des amis parce que nous on est tranquille on n’en fait pas, et je crois que le dernier produit de defisc quand on a dû vendre ça devait il y’a sept ou huit ans et c’est parce que quelqu’un nous avait dit je veux absolument faire un truc, on ne voulait pas le décevoir et on l’a fait ; Mais il a compris qu’il y avait d’autres choses à faire que des produits de défisc. Et donc les produits de defisc c’est plein de choses, c’est réduire l’impôt sur le revenu, ça a été une époque réduire l’ ISF et donc il y a plein de choses comme ça autour du défisc qui ne sont pas forcément top. Aujourd’hui il y’a une grande mode sur tout ce qui est 150 OB TER c’est quoi ? c’est que j’ai une société, je veux vendre ma société, j’apporte les plans de ma société ; la holding vend les parts de la société et je dois remployer 60% dans un produit qui est investi dans l’économie. Et on trouve de tout et quand on analyse des frais qu’il y’a sur ce type de produit quelque fois ça fait peur. Si je prends l’exemple des fip et des fcpi qui sont souvent vendus en fin d’année, par défaut on a 35 % qui sont prélevés en frais ce qui veut dire que, le gérant il a 60 à 65% de ce qu’on a verser pour aller faire une performance au bout de sept ans. Et on se retrouve avec des fip et des fcpi qui au bout de dix ans plus tard sont toujours pas clôturés parce qu’il y’a toujours des lignes qui n’ont pas été remboursés et ça veut dire qu’il faut commencer par faire plus de 50 à 60 % de performances pour arriver à ce qu’on a versé. Et donc c’est illusoire de penser qu’on va on va doubler le capital en huit ans sur du long terme en passant par un fip ou fcpi. C’est pour ça que même de ces produits là on en ai sortie.

Et d’ailleurs de façon plus basique moi je n’ai jamais vu un gars venir avec une bonne affaire que personne ne voulait, parce que le principe de défiscalisation quand même c’est que vous avez l’état qui dit vous savez le logement social c’est utile et on va vous aider pour investir là-bas car c’est quand même bien. Mais si c’est si bien que ça je n’ai pas besoin d’une aide de l’état pour le faire moi-même. Et en fait c’est ça le truc quand on vous dit, si tu investis là-bas je te donne une carotte c’est que personne ne veut y aller. Oui et pour en revenir au sujet crypto aujourd’hui ce qui est intéressant c’est qu’on a travaillé avec un grand faiseur et je ne sais pas si on y arrivera. On travaille sur les PER et l’un de mes rêves c’est de pouvoir avoir un per non pas d’assurance mais bancaire qui sera déjà beaucoup moins chargée en frais et ensuite dans ce PER, qu’on puisse mettre des cryptos. Alors pourquoi c’est le seul produit de défisc que j’apprécie le Per ? Parce qu’en fait c’est un contrat d’assurance vie qui n’est ni plus ni moins chargé que qu’à d’autres. Et donc il faut faire attention quand même aux frais sur les PER et le but c’est de donner aux français l’envie d’une épargne longue et d’une sortie soit pour sa principale en cours de contrat, soit une sortie progressive à la retraite sous forme de rachats programmés. Le plan épargne retraite a donc un côté intéressant, c’est que tout ce que je vais mettre dedans dans une certaine limite je l’enlève de mon revenu imposable. Alors pourquoi pas accepter des cryptos dans un Per ? je ne parle pas de fonds crypto,  j’ai dit des crypto ! détenus avec une adresse, pas de la crypto papier.

On a dit bitcoins et une réserve de valeur donc en gros on épargne à long terme sur bitcoin, c’est la base. Comme de l’or mais en mieux, parce qu’on profite de la courbe d’adoption en contrepartie d’un risque oui mais on en profite quand même, parce qu’hier, on était à une conférence et on en discutait. En gros on réfléchit du côté de grand-angle a ce que Yves a fait. Un bitcoin mature qui a perdu sa volatilité parce que c’est devenu le nouvel or numérique. En gros ça vaut entre un et plusieurs millions d’euros, le bitcoin, puisque ce sont des rapports à la masse monétaire des calculs rigolo. En gros, vous êtes à 40 000 et le potentiel avec le risque compris c’est un à plusieurs millions donc on ne peut pas dire qu’il y’a pas de marge de gains. Quelle est la place des autres cryptos tel que Ethereum donc je parle d’autres blockchain avec d’autres projets. C’est quoi l’idée parce que si bitcoins effectue déjà le travail pourquoi a-t-on besoin d’autres ? quel est leur rôle ?

La place des Altcoins dans l’ecosystème

D’abord un rôle de diversification toujours, parce que bitcoin c’est la mère de toutes les cryptos mais c’est une nouvelle classe d’actifs donc par rapport à cette nouvelle classe d’actifs on se doit diversifier. C’est notre conviction, je sais que certains ne la partage pas. Dans cette diversification qu’est-ce que l’on va chercher ? On va chercher des écosystèmes qui nous semblent soit prometteur, soit qui apporte une plus-value particulière. Et donc on y va, pas à pas sur ce types d’écosystèmes, Ethereum c’est évident ! Pourquoi évident ? Qu’est-ce que ça apporte de plus pour les gens ? Le revenu ! Ethereum au sens large, je veux parler de tout ce qui Ethereum virtual machine donc tout ce qui est proposé sur cette infrastructure Ethereum puisqu’en fait Binance c’est de l’Ethereum et il ya plein de choses qui tourne autour de l’ Ethereum virtual. On parle de polygone, on parle de Ether parle de toutes les EVM et donc là-dessus on va avoir dans le fonctionnement de l’ensemble de ses actifs, accès très facilement à un revenu, c’est à dire qu’on va porter un actif volatile et en plus de le porter on peut avoir un revenu. Donc ça c’est pour les cryptos qui représente un écosystème c’est à dire la crypto d’une blockchain. Alors que ça soit le jeton de la blockchain que ce soit un jeton de gouvernance que ce soit différent type de jetons ne va pas rentrer dans le détail ici ; Mais en tout cas on va chercher un revenu. Et ce revenu, on peut aussi l’avoir sur des jetons stables ou dit « stablecoin » là encore il est intéressant de pouvoir avoir un actif. Malheureusement, aujourd’hui majoritairement aux dollars, peut-être demain ça arrivera en euros un actif qui va nous permettre d’avoir un rendement régulier, sans risque ou avec peu de risques, juste pour combattre, non pas l’inflation. Parce que rappelle que l’inflation, c’est l’augmentation de la masse monétaire, n’est l’augmentation de l’indice des prix à la consommation. Parce qu’on fait souvent le mélange des mots. Mais il faut se protéger contre l’augmentation de l’indice des prix et non pas contre l’augmentation de l’inflation, vu que l’inflation elle est là depuis des années. C’est M3, l’agrégat, m3 qui est l’augmentation de la masse monétaire. Et ça on est en inflation depuis plus de dix ans mais l’augmentation de l’indice des prix à la consommation fait qu’aujourd’hui si j’ai un livret A qui me donne du 1 % par an subventionnée ou si j’ai un ensemble de placements en stablecoin qui vont me donner un rendement de 10, dans le deuxième cas je défends mon portefeuille contre la perte de mon pouvoir d’achat et dans le premier cas je ne défends pas mon patrimoine contre la perte de pouvoir d’achat. Je perds même de la capitale tous les ans, vu que quand on a une inflation de 6 et 1% de rendement vous perdez 5.

Donc en fait ce qu’on a dit, c’est que globalement sur bitcoin on gagne de l’argent parce qu’on prend un risque sur l’adoption et qu’on stocke la valeur car au final comme pour de l’or, mais sur le reste de l’écosystème, Ethereum en tête, mais pour le reste de l’écosystème là ce n’est pas la même mayonnaise parce qu’en réalité ça rendait service. Quand tu dis le revenu, quand on a fait une conférence là-dessus, tous les deux hier, c’est d’où vient l’argent. Mais en fait ça sert à faire des choses, bitcoin ne sert pas à faire des choses, c’est un moyen de paiement et a une réserve de

Bitcoin servira peut-être à faire des choses, et il faut y garder un œil. Mais effectivement, et d’ailleurs c’est assez intéressant, dans la catégorie des gens qui viennent nous voir parce qu’ils n’avaient pas de stratégie, lorsqu’il arrive je leur pose souvent la question de savoir, vous savez comment il est fait le revenu ? parce que vous avez fait une stratégie, vous avez stacké à 24 – 25 % et alors vous penser qu’ils sont faits comment les 25% ? Et là, 100% des gens, souvent, ils ne sont pas capables de répondre. Donc on leur prend la main, on leur explique et quand on leur a expliqué, ils sont prêts à entendre que 15 % c’est bien. Ils sont prêts à entendre que quelques fois, que stacker à 10% ça de la logique. Et qu’investir dans un nœud, sur une blockchain connue et que ça fait du 10 ou 11 ça permet d’être acteur d’un écosystème, et psychologiquement c’est bien parce que tout n’est pas qu’argent et c’est intéressant d’être acteur de l’écosystème et entre contrepartie d’être acteur à cet écosystème, on a un rendement qui n’est peut-être pas de 30. Mais que ce rendement de 10 ou 11 est déjà très bien, parce qu’on est rémunéré par ce rendement et on est aussi rémunéré au niveau de son ego peut-être de manière de faire du bien enfin, de participer à la construction d’un écosystème et ça pour moi c’est aussi une rémunération.

On participe à un projet plus gros que nous et dans la blockchain s’est fort. Oui, c’est fort parce que par exemple moi à la maison, j’ai un nœud bitcoin, sincèrement ça m’apporte quoi d’avoir un nœud bitcoin à la maison ? Rien, simplement pour certains paiements, ça permet d’aller récupérer des bitcoins sans frais. Enfin je ne récupère pas les 400 euros là-dessus ni électricité consommée par contre, eh bien je fais partie d’une des personnes qui participent à la sauvegarde et à l’existence de l’écosystème. et bien là ce que je dis quelque fois des clients, c’est que quand on va mettre de l’argent sur une poule de liquidités qui va permettre donc de faire un carnet de route puisque fait donc vous allez acheter du air liquide quand tu vas sur euronext, bon boursorama mais c’est d’euronext et puis c’est quand ça plante tu vois bien que c’est euronext et tu vois les gens qui veulent vendre, au prix qu’ils veulent vendre ; et des gens qui veulent acheter aux prix qu’ils veulent acheter un carnet de route qui organisé par un système central. Dans des poules de liquidités, il va avoir quelqu’un qui a une crypto A et l’autre qui a une crypto B, ils veulent aller de la crypto A à la crypto B ou de la crypto B vers la crypto A. Pour cela on a ce qu’on appelle un AMM qui est un automatic market maker. C’est un système à un contrat dit intelligent qui lui et va gérer cette liquidité et donc moi en amenant et en bloquant mes deux cryptos A et B ; j’apporte un service à l’écosystème qui est de permettre à madame michouie tartempion ou le geek du coin d’aller pouvoir changer d’une crypto à l’autre et ce changement d’une crypto à l’autre me ramène 0 3% par transaction.

Et je le sais puisque c’est marqué sur le contrat de combien je suis rémunéré, et c’est ça cet avantage-là, que moi j’ai beaucoup aimé, dans tout cet environnement c’est que open source. Avec tous les défauts des open source et des gens qui ont copié pour faire mieux et j’en fait pareil mais j’ai une clarté des conditions. Bien sûr il y’a le problème de l’audit, mais j’ai la clarté des conditions je sais combien je suis rémunéré, je sais combien ça coûte, je peux me faire avoir comme sur un marché classique. Hier il y’avait un gars qui parlait à une la conférence et je n’étais pas d’accord avec lui et je l’ai dit, concernant les marchés régulés, je suis désolé les gens qui font du trading haute fréquence sont là pour intervenir avec des ordres massifs avant que moi je passe mon or ils vont jouer sur des micro mouvements de marché et par des flopées de dizaines de milliers d’ordres vont modifier les cours et notamment sur les clôtures de marché et quand les ETF arrivent, ils doivent faire leurs opérations en clôture de marché. On a des problématiques de manipulation. Et bien quand moi je vais faire une transaction sur une bockchain, pour faire un échange entre deux cryptos si je ne fais pas attention aux frais dessus, enfin ce qu’on appelle le snippet, de la marge que je laisse à la personne pour faire le soin. Parce que comme les prix doivent vraiment se caler et bien je dis est-ce que je suis prêt à ce qu’il ait une erreur d’ude 1% sur le calage des prix et que ma transaction passe ? Et parfois, par paresse, des gens mettre 2 ou 3 et mais qu’est ce qui se passe ? Si un gars qui fait ce qu’on appelle un front end c’est-à-dire, qu’il vient lui prendre cette marge, qui est possible, il va la prendre pour lui donc effectivement j’aurai perdu quelques fois, un ½ %. Donc dire que c’est le far west les crypto, non les crypto c’est d’abord beaucoup plus de transparence sur le fonctionnement, une transparence bien plus importantes sur les frais notamment sur tout ce qui est de décentraliser, je parle pas de tout ce qui est centralisé et ensuite on a des risques de volatilité on a des risques de smart contracte, ce qui implique des rendements plus élevés mais pour peu qu’on veuille s’y intéresser on a quand même accès a beaucoup plus d’informations que sur la finance dite classique.

La puissance de la DEFI

Il y’a deux aspects, du coup, qui me viennent à l’esprit. Le premier c’est que dans la finance quand vous observez, un problème de spoofing avec des murs de carnets d’ordres et ses manipulations… Une fois que vous l’avez constaté vous vous dites : il va falloir faire avec. Dans la crypto, et ça c’est aussi parce que c’est un écosystème jeune mais quand il y’a ce type de problème qui arrive, et déjà ça se voit comme le nez au milieu de la figure, parce qu’il y’a tout un tas une armée de geeks et de spécialistes qui surveille. ça comme le lait sur le feu et dans la foulée, je veux dire, un protocole où ça devient trop visible ou trop gênant, il est copié, il est modifié, il est amendé, enfin c’est monstrueux en fait la réactivité de l’écosystème, et on n’attend pas après le régulateur, on n’attend pas après papa on n’attend pas après maman les choses se font et ça c’est une grosse opportunité parce que on a capacité à agir quelque part, quand on a un problème en général on cherche et on trouve qu’il y’a déjà un mec qu’a pondu une solution. Je prendrais deux petites anecdotes, on a fait un exemple qui était assez bluffant, on a fait un webinaire bockchain pour les nuls avec Daniel Villa Montéro et on a pris 10 $ en polygones on a fait 7 opérations qu’on a débouclés ; donc on a fait 7 dans un sens et 7 dans l’autre sens. On a eu 14 centimes de frais pour faire 14 opérations on a eu 14 à 15 centimes de frais ça à comparer avec les sur 10 dollars c’est marginalisme. Donc sait rien et on avait fait une poule aux liquidités on avait stacké pendant dix minutes et enfin on a fait on a fait toutes ces opérations. Donc ça c’est quand même assez intéressant de voir que, la problématique de frais dont on sait que c’est la première ennemie de la performance, c’est quand même quelque chose qui est sacrément bien résolue sur cet univers-là. Deuxièmement je prends un exemple comme, les geeks ne m’en voudront pas, je prends des exemples qui ne sont pas les derniers trucs à la mode sachez que quand je parle d’un truc qui a 1 an pour moi ce n’est pas vieux. Je prends Paraswap, par exemple, il est très intéressant de voir comment fonctionne paraswap, qui est une équipe d’ailleurs française où je vais donc faire un échange vers une crypto à l’autre sur paraswap, de voir le chemin c’est à dire que paraswap, va aller chercher le chemin quitte à faire mon swap en plusieurs fois, le chemin le plus évident, en termes des frais. Et donc c’est à dire que même, il me dit globalement cela va vous coûter tant et parfois après finalement ça m’a coûté moins cher que c’était que le prix que j’avais accepté. Dans la finance classique jamais vu un gars qui me dit bon je te prends 3 % de frais aura finalement il n’y avait pas de vent contraire quand je suis rentré au bureau du coup j’ai moins de frais kilométriques je te fais une remise, jamais on n’a vu ça ! Et ça fonctionne comme ça enfin c’est ça rien de magique mais c’est quand même un autre état d’esprit

Il y a aussi un point à voir c’est la différence entre les DEX et le CEX c’est à dire que vous avez des centralize et des decentralize exchange. Il y a toute une compétition aujourd’hui en fait toutes les briques et là moi j’ai vraiment l’impression de me replonger dans les années 2000 avec linux où on nous disait que tout faire avec linux par toi-même tu peux compiler ton système installé de choisir et il y avait windows qui disait écoute : on t’occupe de tout, tu ne t’occupes de rien. Tu cliques ça marche ! Et dans la crypto on a ça aujourd’hui c’est à dire qu’on peut avec l’argent par contre c’est plus du logiciel que c’est de l’argent, on peut tout faire soi-même, faire ces swaps, ces changements aller chercher ces protocoles ou on peut passer par des binances, des crypto.com, paymium qui vont mâcher le travail et là il y’a quand même une différence de philosophie c’est à dire que avec l’accompagnement se remettent dans un contexte centralisé, quel est le danger par rapport à ce qu’on peut faire en décentralisée en étant accompagné proprement sans trop se casser la tête en plus ?

DEX Vs CEX

en fait la simplicité c’est le maître mot, le problème de l’ échange centralisée c’est un problème de possession des clés. On a deux clés privée et publique, mon client doit posséder sa clé privée donc ça veut dire qu’il ne peut pas laisser des cryptos sur un exchange centralisé. on va à la marge utiliser l’exchange, dans certains cas, pour des fonctions qu’on lui a assigné alors si on dit que paymium est un exchange centralisé. Ok ! je veux bien on utilise paymium parce que on va faire de l’achat quotidien d’une crypto avec paymium et c’est bien pratique. Mais autrement on n’ira pas là-dessus.

Et pour bridger un peu aussi, quand je veux passer du bitcoin sur Ether, il y’a des opérations techniques et parfois pour certaines opérations c’est ce que ce que l’on va utiliser mais et on va essayer d’éviter au maximum ça et puis surtout on devient d’une finance centralisée on découvre la décentralisation, on découvre la désintermédiation est ce qu’aujourd’hui c’est pour aller réintermédier ? c’est que je me fais des marchés depuis six mois quasiment toutes les semaines par des vendeurs de fonds américains européens français en disant que vous allez voir vous allez pouvoir mettre des crypto dans vos contrats d’assurance vie et bien exactement j’ai dit que tu es c’est exactement ce que je ne veux pas faire je vais pas aller confié de l’argent à quelqu’un qui a peut-être de très bonnes capacités pour aller acheter des crypto dont on ne sait pas qui sera propriétaire mais la chose moins sûr c’est que mon client ne le sera pas et vont être dans un fonds qui va être dans un contrat il va multiplier les frais d’intermédiation des choses comme ça c’est pas le sujet ! Si on veut aller mettre des cryptos aujourd’hui ici ça représente 20, 25, 50, 100, 200, 300 milles d’un patrimoine. On a tout à fait la capacité de bâtir une stratégie claire simple avec le client on a la compétence on a des gens qui ont la compétence pour ça et on va bénéficier de l’ensemble des avantages du système tout simplement. Je me vois mal dire à fait appel à une personne qui va prendre 3% de frais par an. Moi il faut que je sois rémunéré par mon conseil c’est peut-être 0,50% en plus et puis on donne les clés du bus à quelqu’un alors qu’on a plein de choses à faire nous-mêmes qui sont vraiment sympas.

Donc en fait l’idée c’est vraiment ça il y’a une souveraineté financière à prendre et quelque part c’est pour ça qu’avec grand -angle crypto, on fait une lettre où on parle beaucoup de dix failles et decentralize. Parce que c’est quand même chouette, quand on a une liberté de pouvoir la prendre et il y’a un autre point sur lequel je voudrais parler. c’était quand on est souverains on est responsable et il y’a un sujet sur lesquels tu bosses bien c’est l’héritage ! Parce que c’est bien beau de stocker sa fortune dans sa tête, mais quand on se prend un bus en pleine poire, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est ce qui se passe ?

Mais avant de prendre le bus en pleine poire, il faut quand même des petites choses à mettre en place. Donc je désespère de trouver les bons interlocuteurs, ceci est un appel au peuple concernant les problématiques des transmissions de la gestion du patrimoine cryptographiques.

L’héritage en crypto

En fait, je parle uniquement sur la transmission du patrimoine, il y’a trois vrais sujets aujourd’hui. Le premier sujet c’est le testament. Ce qu’il ne faut pas faire, c’est mettre les 24 mots, les sites phrases dans une enveloppe cachetée que le notaire mais dans son coffre. Pourquoi il ne faut pas faire cela ? parce que c’est un testament mystique, il respecte les formes du droit. alors mystique c’est quoi ? C’est je donne mon mes dernières volontés dans une enveloppe cachetée et le notaire prend cette enveloppe cachetée n’en prend pas connaissance et la met dans son coffre, il respecte ses propres procédures. Ce n’est pas la manière dont il faut fonctionner pourquoi parce que, imaginons qu’il y’a un incendie chez le notaire c’est un risque ça peut arriver, même si néanmoins il y’a une copie mais c’est plutôt le risque de vol et le risque d’assurance je m’explique. Je ne suis pas sûr que l’assureur des notaires est prévu dans son contrat que s’il y avait un vol des 24 mots, des sites phrases dans le coffre-fort du notaire, qu’il soit amené à payer 10, 20 milles 50 milles ou quelques fois des millions d’euros ou des dizaines de millions d’euros je pense que l’assureur n’a pas forcément prévu ça. Et puis à partir du moment où un collaborateur du notaire peut se rendre compte de la fortune qui peut être ramassé là-dessus il y’a un risque évident de sécurité donc nous nous travaillons on a quelques idées mais on voudrait travailler non pas sur un produit ce n’est pas ça qui nous intéresse nous on voudrait apporter de la sécurité à l’ensemble des clients et pas que les nôtres donc trouver un modus operandi pour l’ensemble du secteur qui permettent de sécuriser un testament crypto. Il existe des solutions techniques le tout c’est de les mettre en œuvre en propositions et dans la loi. C’est à dire qu’en cas de décès d’une personne lors de l’interrogation du fichier des dernières volontés on puisse avoir automatiquement les éléments qui se déclenchent pour que les héritiers puissent avoir accès aux cryptos.

Et en attendant ça c’est sûr c’est pour l’appel aux dons, l’appel à la grâce. Comment tu fais pour tes clients pour dire moi j’ai un problème maintenant de testament j’ai 70 ans et le souffre le court qu’est-ce que je fais M. Froissard ? Et bien aujourd’hui on devient une solution mais pour plein de raisons de discrétion ne souhaitent pas forcément la partagée publiquement. Mais on a quelque chose qui fonctionne qui fonctionne très bien mais que je trouve un peu archaïque dans son fonctionnement donc j’aimerais automatiser manière plus officielle, parce que moi je ne travaille pas dans ce que dans ce cadre-là que pour mes clients voilà mais bon il y’a des solutions qui ne sont pas celles que je viens d’exprimer. Des solutions pour déflorer un peu le sujet il faut savoir que 24 mots c’est divisible, donc si vous divisez 24 mo je vous laisse imaginer la suite puisque si vous manque un mot vous ne pouvez pas avoir accès à vos cryptos donc il y’a des choses que l’on peut mettre en place de manière assez logique pour peu qu’on prenne le temps d’y réfléchir. En tout cas et voilà il y’a des solutions aujourd’hui pas pratiques mais pas forcément satisfaisante voilà et une part de la sécurité c’est de ne pas révéler non plus comment on fait.

Les donations crypto

Deuxièmement il y’a la question des donations très souvent comme je n’en veux pas aux notaires personnellement, il ya peu de notaire qui font des transactions crypto donc peu de notaire qui se rendent compte du fonctionnement d’une donation d’un actif comme celui-ci est donc il y’a pareil un protocole à respecter dans le cadre d’une donation notamment dans ce qu’on va mettre dans la donation parce que je pense qu’on peut mettre un ensemble de détails qui souvent il n’y apparaissent pas. Notamment parce que faut savoir que tout est horodaté sur les blockchain et à partir de tout et horodatées; et bien on peut très bien exprimer la montant de la donation exacte et non pas des montants totalement approximatif comme j’ai pu le voir et ce qui pose un vrai problème c’est quand on est approximatif. Il faut savoir que avoir des valeurs de la veille sur des cryptos, s’Il s’ajoute 10 % c’est à dire que globalement si les cryptos ont remonté de 7à 8% dans la nuit. Et bien vous là où vous donniez, cent mille euros il n’y avait pas d’enjeu puisque c’était exonérés de droits de donation mais si ces cent sept mille euros et que vous avez trois enfants eh bien vous avez 21 milles, qui sont passible de droit de donation. C’est la responsabilité de qui ?Pour moi c’est la responsabilité de l’officier ministériel, qui est percepteur de l’impôt voilà donc là c’est pareil il y a des choses à faire des protocoles a organisé, qui sont très simples vraiment très simple mais sur lesquels il faut qu’on s’entende pour sécuriser les clients.

Enfin il y’a dernier sujet, c’est une marotte. On a un peu ouvert le sujet dans l’agefi actifs avec régis fabre on a fait un article, un cas pratique dans l’agefi actif ? Et avec processeur vous regis fabre, on a parlé du démembrement ne pourrait-on pas démembrer un portefeuille de crypto actifs c’est ma marotte parce que je suis reçue persuadé qu’on peut le démembrer et pratiquement c’est pas gagné juridiquement c’est pas du tout gagné c’est par encadré. Mais je pense qu’on a des capacités d’y répondre soit en termes de définition juridique, de droit et donc de fiscalité. Et ensuite de le déterminer aussi au niveau technique on a une manière technique d’y répondre, on a quelques idées mais pour l’instant qui sont vraiment de la recherche et sur laquelle on en a parlé récemment avec le l’avocat fiscalist, dominique laurent, qui m’aide beaucoup à discuter sur ce sujet.

Alors où est ce qu’on peut te trouver si on ne cherche ? alors on peut me trouver entre paris la vendée et bordeaux. Les bureaux de Montaigne conseil et Montaigne patrimoine sont depuis très longtemps à bordeaux on est juste à côté du stade de rugby. Mais les personnes qui s’occupe des crypto pour nous plutôt sur paris ensuite on a un site internet www.montaignepatrimoine.fr et si vous êtes intéressé pour travailler avec nous sur les cryptos. Et bien en dehors du formulaire de contact vous pouvez directement aller sur la page des forfaits et vous pouvez souscrire un forfait crypto en fonction de l’encours sur lesquels vous pensez à l’encours. Si vous allez penser aller sur un encours de 25000 euros ou un encours de cent cinquante mille euros. Ce n’est pas exactement le même sort fait et nous on a un fonctionnement extrêmement simple en terme de facturation. On facture de manière dégressive l’encours dire que vous avez à l’encours de crypto. Et cet encours de crypto bien il y’a des frais dégressifs par rapport à l’encours et ensuite quand on fait du rendement c’est pareil à des frais dégressif sur le rendement c’est sûr que quand quelqu’un arrive avec 25000 euros avec deux millions. Et bien les pourcentages ne sont pas les mêmes,  mais on essaie toujours de faire quelque chose d’équilibré pour que tout le monde y trouve son compte. Nous on a toujours travaillé dans les investissement par conviction. Donc on a des convictions très fortes et malgré le fait qu’on ait des convictions, on ne fera pas d’imprudence pour nos clients. C’est très important de savoir que c’est pas parce qu’on a des convictions qu’on est aveugle non plus. On regarde ce qui se fait et la cohérence veut que on  soit investi à 2% de son patrimoine crypto. A titre personnel j’ai dépassé cette limite, parce que j’y crois plus fortement sans faire non plus d’imprudence.

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